Il y a des jours comme ça...

Oui oui pour les quelques lecteurs qui viennent sur ce blog ET qui en plus lisent celui de ma très chère Cécile, ils auront peut-être une impression de déjà-vu, quand à mon titre d'article et à la première phrase du sien...

Mais n'empêche il y a des jours comme ça...

Hier j'ai passé une journée détestable, et comme j'aime à l'appeler, une journée de merde :

Tout d'abord le boulot : Beaucoup de monde une demoiselle qui a dû rentrer chez elle pour cause de vomissement intempestif, du coup nous étions que trois à servir une horde de touriste assoifée (et affamée) Que dis-je trois ? En fait non même pas car notre cher responsable est resté bien caché dans le bureau pendant que ma partenaire et moi (oui c'est comme ça qu'on s'appelle entre collègues dans mon entrerpise, des "partenaires" ça fait cow-boy, bref) pendant que nous essuyions un rush de dingue.

Dois-je rappeler que je me suis fait le 21 fevrier, exactement, une entorse à la cheville ? (Allez quoi souvenez-vous de ma super cascade ! Mais non ! Pas celle-là, l'autre !   )

Bon, et bien elle n'est pas guérie vu que mon ligament avait décidé de se déchirer un peu, du coup je suis en plein dans mes séances de kiné, du coup cheville fragilisée, du coup ouille ouille ouille né mal moi ! Et bien je ne sais pas qui a eu la merveilleuse idée de retirer les tapis anti-dérapants et qui atténuent les choc (ils sont mous et le dos et les pieds sont mieux protégés car ils amortissent), bref du coup si vous étiez dans mon café hier dans l'après -midi, vous nous avez vu ma collègue et moi éxécuter de magnifique figures de patinage artistique, pour ne pas tomber, (Gwendal Peizerat tu es mon dieu !)

Donc ayant risqué de me tordre la cheville une bonne cinquantaine de fois (et quand je donne ce chiffre, il est tout à fait réaliste hein) j'ai juste un peu souffert... Puis la journée continue et elle continue assez longtemps vu que mon responsable a décidé d'appeler notre chef pour lui demander que je reste plus tard, bon le seul détail étant qu'il a oublié d'en parler à la principale intéressée, c'est à dire moi (suivez un peu !) ce qui fait qu'on m'a imposé de finir plus tard sans que je puisse donner mon avis...

Ensuite le boulot enfin fini, je retrouve le Zhomme avec qui je me dispute, forcément un mot plus haut que l'autre après une journée pareille et ça part en cacahuète, du coup nous rentrons à la maison un peu en froid et là, pour finir la journée en beauté je m'engueule avec le Papa... (Le mien, hein)...

De contrariété, je vais au lit sans manger après 11h de jeûn, (oh et puis si finalement, j'avais faim quand même !).

Et là, bonheur et contentement : j'ai enfin pu m'endormir...

Mais si vous croyiez que la sale journée s'arrêtait là c'était bien mal connaître une vraie sale journée, car une vraie sale journée ça continue la nuit et même lendemain...

Donc pendant la nuit : cauchemar (non il n'y a pas de "d" à cauchemar je viens de vérifier ), cauchemar donc, qui étrangement fait penser aux engueulades de la veille, et pour couronner le tout, quand je décide d'envoyer un message au Séri pour m'excuser d'avoir été exécrable ce matin, et donc pour enrayer la sale deuxième journée (ou deuxième sale journée comme vous préférez) je me tord la cheville, celle qu'il ne faut pas évidemment, ce qui m'arrache instantanément des larmes...

Bon et bien je suis bonne pour ne pas aller travailler aujourd'hui vu que ma cheville me lance horriblement jusqu'au genou...

Cette journée ne s'annonce peut-être pas si mauvaise finalement...